En dix ans, la Belgique est passée de la moyenne à la tête du classement européen de la recherche et du développement. De 2009 à 2019, les dépenses en R&D sont passées de 2 % à 3 % du PIB. “Il s’agit d’une excellente performance qui nous place dans le top 5 mondial et au troisième rang européen, explique Flora Burkic, Country Manager Belgium chez FI Group.
Nous devons ce changement de paradigme principalement aux investissements
par les entreprises belges pour stimuler leur R&D. “Une étude récente montre que les entreprises représentent environ 75 % des investissements en R&D, bien plus que le gouvernement et l’enseignement supérieur.”
Elles contribuent ainsi à la création d’emplois, tant au niveau des chercheurs (44 133 emplois) que du personnel technique et logistique (23 393 emplois). L’innovation est également en hausse en Belgique.
Mais il ne faut pas oublier que ces chiffres encourageants sont en grande partie dus à l’efficacité des différents incitants fiscaux dont bénéficient les entreprises dans notre pays. Entre l’exonération partielle du précompte professionnel pour les chercheurs, la déduction pour investissement majorée, l’IPBox, ainsi que diverses subventions telles que l’aide à l’investissement GREEN, entre autres, il est quasiment impossible pour une entreprise de ne pas y trouver son compte.
“Pour pouvoir bénéficier d’avantages fiscaux ou de subventions, l’entreprise doit revoir la gestion globale de ses propres activités à court terme”, poursuit Flora Burkic. En effet, cela améliorera ses performances et sa compétitivité à long terme. “En alignant leur stratégie de financement de la RDI sur leur stratégie commerciale globale, les dirigeants peuvent prendre de meilleures décisions et anticiper l’avenir de leur entreprise.”
